Rachel Mayeri : Le cinéma des primates : les singes en famille. The Arts Catalyst, Londres (RU)

19.10 - 13.11.2011













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Communiqué de presse


Dans le Budongo Trail du zoo d’Edimbourg, trois chimpanzés sont assis en train de regarder une vidéo, plongés dans un drame centré sur les chimpanzés réalisé spécialement pour eux par la vidéaste Rachel Mayeri, première artiste à produire un film à l’intention de ces singes.


Dans son film, en anglais Primate Cinema: Apes as Family, l’artiste imagine un drame social entre primates dans un contexte contemporain urbain ; elle le présente ensuite à un public de chimpanzés. Son installation vidéo sur deux écrans juxtapose le drame joué par des humains en doublure des singes (une jeune femelle de la ville se liant d’amitié avec un groupe d’étrangers) avec des images fascinantes des réactions de son public simiesque au zoo d’Edimbourg.




« En tant qu’observateurs des chimpanzés, nous ressentons - ou imaginons - une fascination, une perplexité, et des coups de colère dans leurs réponses. En se déplaçant en divers lieux à Los Angeles ou Edimbourg, on n’est jamais sûr de savoir si l’on se trouve dans un laboratoire, un zoo,un parc animalier, une salle de jeux ou un paysage post-apocalyptique habité par des êtres mi-humains/mi-primates », explique le commissaire de l’exposition de The Arts Catalyst, Rob La Frenais. « Le scénario intrigant et humoristique de Rachel Mayeri et ses renvois par les animaux sous-tend des idées sombres dans son observation de la vie de nos proches en captivité. »




La nouvelle oeuvre de Greenaway présentée à la Chelouche Gallery, Eau lourde, est un mélange théâtral et dramatique de sons, de peinture, de dessin et de vidéo, accompagné de la parution d’un catalogue. Elle suscite des pensées apocalyptiques et transmet un évident avertissement prophétique concernant la prolifération nucléaire et l’avenir de notre planète. Obtenue par un procédé artificiel, l’eau lourde est utilisée comme refroidisseur et modérateur dans les réacteurs nucléaires. La fonte des icebergs est également due à l’intervention humaine dans la nature. Ces deux agents de catastrophes - de feu et d’eau - menacent de frapper avant longtemps.








































English


Exposition du 7 septembre au 2 novembre 2012. Rio de Janeiro, divers lieux (Brésil).

© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés


Expositions internationales en cours

Le nom OiR, "Rio" épelé à l'envers, se réfère précisément à l'idée de penser à la ville d'une autre manière. Le projet vise à relancer et rafraîchir la tradition d'appeler le regard d'un étranger sur le paysage de Rio de Janeiro, initiée lorsque les aventuriers et les explorateurs européens des premières expéditions ont amarré leurs bateaux dans la baie pour tenter d'explorer et de traduire les mystères de ce nouveau territoire. Plus récemment, cette tradition a été reprise dans les essais de penseurs illustres tels que l'anthropologue franco-belge Claude Lévi-Strauss et l'écrivain autrichien Stefan Zweig.

Selon Dantas, l'art public a aussi un aspect social important, car « il rassemble les gens de différentes classes sociales autour d'un concept qui leur redonne la faculté d'ouvrir les yeux à la nouveauté et à leur patrimoine propre, tout en créant des espaces uniques, des lieux de réunion et des points de repère dans la ville. »

Les oeuvres réalisées dans la phase initiale du projet sont inspirées par le thème "Le Milieu", qui, selon les mots du conservateur, se concentre sur « l'espace que nous occupons, ce qui nous unit.. »







Rachel Mayeri, Primate Cinema : Apes as Family, 2011. Installation vidéo 22 minutes sur deux écrans

« En tant qu’observateurs des chimpanzés, nous ressentons - ou imaginons - une fascination, une perplexité, et des coups de colère dans leurs réponses. En se déplaçant en divers lieux à Los Angeles ou Edimbourg, on n’est jamais sûr de savoir si l’on se trouve dans un laboratoire, un zoo,un parc animalier, une salle de jeux ou un paysage post-apocalyptique habité par des êtres mi-humains/mi-primates », explique le commissaire de l’exposition de The Arts Catalyst, Rob La Frenais. « Le scénario intrigant et humoristique de Rachel Mayeri et ses renvois par les animaux sous-tend des idées sombres dans son observation de la vie de nos proches en captivité. »

Le fait de montrer la télévision aux chimpanzés n’a rien de nouveau ; les chimpanzés en captivité sont souvent eux-même montrés partout dans le monde sur les écrans comme une forme d’enrichissement de l’environnement. Pour la réalisation de son film, Rachel Mayeri a travaillé avec la psychologue comparative Sarah-Jane Vick, pour évaluer dans divers genres de films les réactions des chimpanzés et les questions en découlant sur la connaissance et la communication parmi ces primates. Ils ont également exploré la question de savoir si les chimpanzés « se perdent » en ce qu’ils se regardent comme le font les humains.

Rachel Mayeri est une artiste installée à Los Angeles, travaillant à la croisée des sujets artistiques et scientifiques sur des sujets allant de l’histoire des effets spéciaux à l’animal humain. En 2009, son film noir Primate Cinema : Baboons as Friends (2007), reconstituant le drame social d’un babouin avec les humains, a été présenté par les Arts Catalyst dans le cadre de l’exposition Interspecies : artists collaborating with animals à Londres et Manchester. L’artiste a depuis reçu une mention honorable lors du décernement des Prix Ars Electronica pour Primate Cinema : Apes as Family.

Rachel Mayeri : Le cinéma des primates : les singes en famille. The Arts Catalyst, Londres

© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés

Exposition du 19 octobre au 13 novembre 2011. The Arts Catalyst, 50-54 Clerkenwell Road - London EC1M PS. Entrée libre du mardi au samedi de 12h à 18h, nocturne le jeudi jusqu’à 20h.



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