Iles, prison ou liberté ?

Kunsthallen Brandts, Odense (Danemark)

18.09.2009 - 10.01.2010


01.05 - 19.06.2010
















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Communiqué de presse


Le rêve - ou la peur - d'être bloqué d'une île déserte peut en ce moment être expérimenté à la Kunsthalle Brandts. L'exposition I-LANDS explore le concept de l'île à partir de six points de vue différents oscillant entre les extrêmes de l'emprisonnement et de la liberté.


Les îles désertes ont fasciné de nombreux artistes, écrivains et cinéastes. De nombreuses oeuvres ont pour origine le roman écrit au 18ème siècle par Daniel Defoe, Robinson Crusoe, qui développe les conséquences de l'isolement spirituel et social. Une seule chose est pire que se retrouver seul sur une île, c'est d'être échoué avec d'autres comme le montre le roman de William Golding, The Lord of the Flies.


A l'inverse, l'île conçue comme un paradis retrouvé a également servi de source d'inspiration. Alors que les peintures réalisées par Paul Gauguin à Tahiti peuvent nous faire rêver de nous retrouver à l'abri des dégagements de CO2 en vivant sur une plage de sable blanc à l'ombre des palmiers, une version sinistre de cette île est décrite par le peintre Arnold Bocklin, L'île de la mort. Les îles n'ont pas perdu leur attrait. Certains réality-shows de la télévision parmi les plus regardés se passent dans leur cadre magnifique avec pour thème la survie. Si le but du jeu dans "Robinson" est pour les candidats de devenir un habitant au comportement égoïste et de former des alliances, dans "Paradise Hotel", l'idée d'une île harmonieuse et paradisiaque a donné lieu à l'exhibitionnisme, à l'ivresse et aux excès sexuels. A partir de l'assertion de John Donne, selon laquelle "aucun homme n'est une île", nous avons évolué jusqu'à devenir auto-suffisants - si possible avec un public admiratif.



























































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Exposition du 7 septembre au 2 novembre 2012. Rio de Janeiro, divers lieux (Brésil).

© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés


Expositions internationales en cours

Le nom OiR, "Rio" épelé à l'envers, se réfère précisément à l'idée de penser à la ville d'une autre manière. Le projet vise à relancer et rafraîchir la tradition d'appeler le regard d'un étranger sur le paysage de Rio de Janeiro, initiée lorsque les aventuriers et les explorateurs européens des premières expéditions ont amarré leurs bateaux dans la baie pour tenter d'explorer et de traduire les mystères de ce nouveau territoire. Plus récemment, cette tradition a été reprise dans les essais de penseurs illustres tels que l'anthropologue franco-belge Claude Lévi-Strauss et l'écrivain autrichien Stefan Zweig.

Selon Dantas, l'art public a aussi un aspect social important, car « il rassemble les gens de différentes classes sociales autour d'un concept qui leur redonne la faculté d'ouvrir les yeux à la nouveauté et à leur patrimoine propre, tout en créant des espaces uniques, des lieux de réunion et des points de repère dans la ville. »

Les oeuvres réalisées dans la phase initiale du projet sont inspirées par le thème "Le Milieu", qui, selon les mots du conservateur, se concentre sur « l'espace que nous occupons, ce qui nous unit.. »







Les artistes de l'exposition :

La Kunsthallen Brandts a invité six artistes contemporains utilisant l'île comme symbole de notre attitude morale et éthique actuellement et dans le passé.

L'Ecossais Ross Sinclair nous mène à une limite extrême avec son installation Voyage au bout du monde. Deux films réalisés par cet artiste montrent l'île de St Kilda dans les Hébrydes, où pendant des siècles des descendants des Vikings norvégiens ont vécu dans une poche du temps. Dans les années 1850, la communauté a été découverte par le reste du monde et détruite en l'espace de deux générations.

L'artiste finlandais Antti Laitinen montre dans C'est mon île, un travail photographique et vidéo, ses efforts laborieux pour réaliser son rêve d'une île lui appartenant. Des centaines de sacs de sable avec un arbre constituent son petit royaume dont il est finalement le témoin de l'anéantissement par la mer.

Une île comme lieu idéal pour garder des criminels est représentée dans une oeuvre du Canadien Bill Burns. Il a construit une tour de guet pour détecter la fuite éventuelle de prisonniers. Les visiteurs peuvent s'ils le souhaitent obtenir de séjourner dans une cellule de la prison et d'y écouter une musique insupportable.

L'installation Changements de l'Américaine Amy Cutler, composée de pas moins de 120 figures féminines, ressemble à un gigantesque conseil de l'île, excepté le fait que ces personnages semblent mystérieusement baser leur engagement selon une version compliquée de Cat's Cradle.

Les trois îles du Danois Andreas Schulenburg ne sont pas seulement désertes, elles sont aussi douces, et peut-être est-ce l'utilisation de feutre qui les rend pleines d'humour.

La vie sur une île déserte n'a rien d'idyllique. La vision des îles comme des lieux où les autochtones vivent en harmonie avec la nature, ou se livrent au cannibalisme, est explorée par l'Australien Tim Silver dans sa série photographique Le projet Tuvaluan.





Antti Laitinen, It's Mys island, 2007. Courtesy the artist and Netti Horn Gallery, Londres

Exposition du 10 octobre 2009 au 3 janvier 2010. Mudam Luxembourg, Musée d'art moderne Grand-Duc Jean, 3 Park Draï Eechelen - 1499 Luxembourg. Tél.: +35 2 45 37 85 400. Ouverture tous les jours sauf le mardi de 11h à 18h. Nocturne le mercredi jusqu'à 20h.



Entrée libre tous les jours de 10h à 17h




Cargo Précieux, exposition collective dont Paul Lloyd Sargent assure le commissariat, est la seconde consacrée dans l'année au programme de résidences où les artistes sont invités à transformer l'espace de la galerie pendant la durée de l'exposition, offrant au public d'être le témoin de l'évolution du travail des artistes et de leur environnement. Pendant les deux mois de durée de l'exposition, Sargent doit travailler sur place les 20, 30 et 31 mars, puis le 1er avril, et du 6 au 8 avril pour réaliser Not To Scale, une carte en relief des Grands Lacs et du Canal St Lawrence, entièrement constituée d'objets trouvés illustrant le système d'écluses, les canaux et chemins d'eaux utilisés pour voyager depuis l'Océan Atlantique jusqu'aux ports de chacun des Grands Lacs.




Sargent organise également l'exposition d'art contemporain et de design d'artistes et de militants intéressés par les questions du transport international contrariant les déplacements régionaux et locaux, les réseaux d'approvisionnement contre ceux d'élimination des déchets, l'épuisement des ressources face au développement durable, la consommation par rapport à la réutilisation.




Parmi les artistes présentés on peut citer: Center for Land Use Interpretation (CLUI), Center for Urban Pedagogy (CUP), Thomas Comerford, Compass Group qui travaillent au MRCC, Thomas Frank, Sabine Gruffat et Bill Brown, Chris Jordan, Stella Marrs, Mary Mattingly, Lize Mogel, Stephanie Rothenberg, Sam Sebren, The Waterpod ™ Project, et Alex Young.


Paul Lloyd Sargent est un artiste multidisciplinaire, éditeur vidéo indépendant et écrivain vivant entre Brooklyn, Syracuse et Wellesley Island, NY. Les recherches et l'oeuvre artistique de Sargen portent sur l'histoire et l'impact de l'industrie maritime internationale sur l'écologie, l'économie et les communautés le long des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent et font appel aux nouvelles technologies, à la cartographie radicale, au militantisme écologique et au développement durable développés en tant que pratique artistique.




























































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Paul Lloyd Sargent, Cargo précieux

Université de Buffalo (USA)


18.03 - 15.05.2010






























































































































































































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Exposition du 25 mars au 8 mai 2010. Michael Kohn Gallery, 8071 Beverly Boulevard - Los Angeles, CA 90048 (USA). Tél.: 323 658 80 88. Ouverture du mardi au vendredi de 10h à 18h, le samedi de 11h à 18h.




Sprüth Magers London est heureux de présenter la première exposition personnelle de l'artiste Jean-Luc Mylayne dans sa galerie de Londres. En 1976, Jean-Luc Mylayne a pris la décision de vendre sa maison, sa voiture et tous ses biens afin de poursuivre son travail, accompagné uniquement de sa femme et collaboratrice, Mylène. Depuis sa France native, il a été attiré par les ciels et les terres arides de Santa Fe, du Nouveau Mexique et, plus récemment, par Fort Davis au Texas, les étapes de ces travaux étant montrées dans cette exposition.




Photographe autodidacte et féru de philosophie, la démarche artistique de Mylayne pourrait d'abord sembler articulée à ses images d'oiseaux prises subrepticement. En y regardant de plus près, Mylayne est engagé dans une exploration de la temporalité et de la relation de l'homme à la nature et à l'environnement dans lequel nous vivons et de la manière dont nous les percevons. Ce n'est qu'en 2004, dans un ranch situé à proximité de l'Observatoire McDonald à Fort Davis, que Mylayne a pu réaliser un rêve d'enfance: "Depuis que j'ai eu dix ans, indique l'artiste, j'ai su que je viendrais ici pour les Bluebirds. Je souhaitais en particulier avec ces trois espèces d'oiseaux d'Amérique du Nord à cause de leur incroyable couleur bleue. J'ai cherché longtemps, très longtemps le lieu où je pourrais voir ces trois espèces en même temps."




























































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aMAZElab, L’Île verte - le potager urbain

Milan (Italy)


14-19.04.2010
























































































































































































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Exposition itinérante. Projet Île Verte, aMAZElab.




GRRR JAMMING SQUEAK constitue la nouvelle oeuvre réalisée par l'artiste italienne Paola Pivi sur invitation de la ville de Rotterdam dans le cadre de "Sculpture International Rotterdam". Installée au Coolsingel, l'un des plus grands boulevards de la ville, au coin de l'espace piéton Stadhuisplein traversant le centre ville, GRRR JAMMING SQUEAK est un studio d'enregistrement parfaitement professionnel ouvert à chacun à toute heure. Accessible à tous, d'entrée libre, pour jouer de la musique avec les sons des animaux, cette nouvelle proposition de Paola Pivi n'est pas seulement un don généreux et joyeux à la ville, ses habitants et ses visiteurs ; c'est aussi une opération engagée, impliquant le visiteur, qui redéfinit l'idée de l'art dans le domaine public.




GRRR JAMMING SQUEAK est installé dans un bâtiment de deux étages avec une façade vitrée donnant sur la rue. Le studio fait appel aux technologies avancées, géré par des ingénieurs du son et équipé d'un lot complet d'instruments - avec un saxophone et un synthétiseur, une batterie, etc. La grande salle double insonorisée peut accueillir des personnes seules ou des groupes. Entièrement libre, ouvert aux musiciens, experts mais aussi aux amateurs, débutants et musiciens improvisés, une seule condition est requise pour tous : jouer en s'accordant au son d'un animal.




Une large collection d'enregistrements (mis à disposition par la Macaulay Library du Cornell Lab of Ornithology d'Ithaca, NY) offre aux visiteurs le bruit de l'animal de leur choix, qu'il s'agisse d'un cri de souris, du bourdonnement d'une abeille, du rugissement d'un tigre ou d'un ours - pour ne citer que quelques options. Les visiteurs sont invités à entrer et à choisir parmi une centaine d'enregistrements de sons d'animaux pour entendre, jouer, composer, créer, improviser, enregistrer, mixer, faire des sessions, apprendre à jouer (dans les deux sens), ou simplement écouter quelqu'un d'autre avec le bruit d'un animal.
























































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Paola Pivi, GRRR JAMMING SQUEAK

Rotterdam (Pays-Bas)


27.04 - 19.06.2010
















































































































































































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Exposition du 27 avril au 19 juin 2010. Argos Centre for Art & Media, Werfstraat 13 rue du Chantier - 1000 Bruxelles (Belgique). Tél.: +32 (0)2 22 29 00 03.





Beuys : Le plan énergie

Museum Schloss Moyland (Deutschland)


05.09.2010 - 20.03.2011






































































































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Beuys : Le plan énergie, Museum Schloss Moyland

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Traduction du communiqué de presse




Pour la première fois, une exposition est consacrée au concept central de Joseph Beuys, le "Plan Energie". Joseph Beuys a développé ce concept dans l'ensemble de son oeuvre graphique des années 1950 et 1960.




L'exposition présente une sélection de quelque 200 dessins au Musée du château Moyland. Certains sont restés inédits jusque là; ils sont présentés en dix sections différentes dédiées à l'idée force de ces oeuvres: le "plan énergie". Le Musée du château Moyland abrite la plus grande collection au monde des premières oeuvres de Joseph Beuys.








Exposition du 5 septembre 2010 au 20 mars 2011. Museum Schloss Moyland, Am Schloss 4 - 47551 Bedburg-Hau /Kleve.



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Iles, prison ou liberté ? Kunsthalle Brandts, Odense

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