Communiqué de presse
Le BAM de Mons présente du 28 octobre 2017 au 25 février 2018 l'exposition After the Deluge consacrée aux photographies de David LaChapelle. Son langage narratif se caractérise par une surenchère de la forme allégorique, à travers laquelle il diffuse ses critiques de la société de consommation dans un récit narratif perpétuellement inquiet du sort de l'humanité. Ses images utilisent pleinement la culture populaire, tout en se référant maintes fois à l'histoire de l'Art et aux traditions cultuelles. Son style si singulier né-
Après la série d'oeuvres sur le thème du déluge (2006) inspirées des fresques de Michelange découvertes à la chapelle Sixtine, et qui l'ont profondément marqué, David LaChapelle a abandonné la représentation de la figure humaine pournphotographier entre autres des paysages industriels décalés, telles ses stations-
Parmi les nombreux volets de l'exposition organisé par Gianni Mercurio, trois séries de photographies touchant plus précisément à l'environnement sont ici mises en avant :
Exposition du 28 octobre 2017 au 25 février 2018. BAM, Rue Neuve, 8 -
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Earth Laughs in Flowers
Les séries Earth Laughs in Flowers et Still Life abordent le thème des vanité, motif souvent traité par LaChapelle, mais elles renvoient cette fois à la tradition iconographique baroque de la nature morte florale. Elles proposent une lecture inédite du concept de caducité. Les formes, les couleurs saturées, les lumières et les reflets du plastique composent des tableaux hyperréalistes qui portent les signes du consumérisme et des produits génétiquement modifiés. Plus qu'un avertissement sur la fragilité de la beauté, les natures mortes de LaChapelle sont une réponse à la prétention de l'homme à vouloir maîtriser la nature.
Gas Stations
Diverses stations-
Land Scape
Dans la série Land Scape, les raffineries colorées brillant de mille feux de LaChapelle se découpent sur des fonds de ciel intenses. Des horizons où tout comme dans les forêts tropicales de Gas, l'humanité a disparu, mais où, cette fois, les complexes industriels poursuivent soit-