ARoS Triennale, Le Jardin - Le Passé

ARoS Kunstmuseum, Aarhus (Danemark)

08.04 - 10.09.2017

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Communiqué de presse


La première Triennale ARoS présente de nouvelles commandes importantes et des installations à grande échelle dans la ville d'Aarhus, au Danemark. En se concentrant sur les représentations de la nature tout au long de l'histoire, la Triennale est divisée en trois sections: Le Passé, Le Présent et L'Avenir. Le lancement de la Triennale coïncide avec l'ouverture de l’année d'Aarhus comme Capitale Européenne de la Culture.


La Triennale d'Aros Le jardin - La fin des temps, Le début des temps (Le Passé) prend pour thème la coexistence de l'homme avec la nature, évoquant diverses visions du monde (religieuses, politiques, idéologiques, culturelles ou scientifiques) qui se sont manifestées en modifiant des paysages naturels durant des siècles.

Le Jardin ne se propose pas de présenter le développement historique des jardins, mais en prenant le jardin comme métaphore, de montrer diverses visions de la nature qui ont été critiques pour la transformation de l’homme et son impact sur la nature. Des idées qui ont contribué à construire notre image mentale de la nature, mais qui ont également abouti à des témoignages physiques sous la forme de parcs, de parcs nationaux et de formations rocheuses.
L'exposition s'étend du baroque au rococo et de l'approche scientifique des Lumières à l'ère romantique, au modernisme et au surréalisme. L'exposition se termine avec le land art au niveau 1 et continue au niveau 5 d’Aros avec L’Anthropocène.
















 


















































Sections de l'exposition

Le paradis
Thomas Struth
Ces dernières années, le photographe allemand Thomas Struth a travaillé sur une série explorant le thème du paradis avec New Pictures From Paradise. La série est une exploration personnelle de divers territoires à travers le monde. Les reproductions de la nature de Struth nous présentent souvent des motifs de jungle dépourvus de l'ordre hiérarchique qui est commun dans les rendus de la nature (flore, milieu, arrière-plan). Au lieu de cela, la nature apparaît comme un mur dense, infranchissable pour la plupart des gens.

Le jardin français : Nicolas Poussin, Claude Lorrain

Nature sensuelle : Nicolas Lancret, Yinka Shonibare
The Swing est une paraphrase sculpturale du célèbre travail rococo de Fragonard, où nous voyons une jeune femme poussée sur une balançoire dans un jardin. Dans l'interprétation de Shonibare, le mannequin n'a pas de tête, une référence au sort de la guillotine plus tard sulfuré par la noblesse pendant la Révolution française, mais aussi un détail macabre qui contraste avec les nuances érotiques de Fragonard. Shonibare évoque également le colonialisme croissant pendant la période rococo en ajoutant des motifs africains à la robe.

Nature sublime : Caspar David Friedrich, Edvard Munch

Paradis perdu : Paul Gauguin

Le jardin intime : Paul Klee

La nature comme un art : Nikolaj Astrup, Agnes Denes
La série Wheatfield d'Agnes Denes présente un contraste frappant entre l'horizon de Manahattan et un champ de blé. La façon dont les deux artistes modèlent le paysage et utilisent la nature comme un contraste dramatique avec la modernité crée un dialogue intéressant entre le modernisme et une forme d'art expérimental conceptuel. C'est un témoignage des courants qui, à travers le temps, remettent en question le processus de modernisation de l'Occident.

Botanique spirituelle : Max Ernst, René Magritte

Land Art : Robert Smithson
L’oeuvre de Robert Smithson, Spiral Jetty, s'étend dans le Great Salt Lake, Utah, comme une sculpture monumentale. Smithson était fasciné par l'idée de l'entropie, un terme du monde des sciences naturelles qui prédit l'épuisement éventuel et l'effondrement d'un système donné. C'est peut-être un clin d'œil à l'art qui est finalement dévoré par les ravages du temps.

L'exposition se poursuit au niveau 5 avec Le Passé (L’Anthropocène)

Depuis son entrée dans l'écosystème terrestre, l'homme y a eu un impact pour le bien ou pour le pire. Les décennies récentes ont été caractérisées par une accélération jusqu'alors inconnue de l'impact humain sur ce que l'on appelle souvent «l'environnement». La nouvelle ère est souvent identifiée comme l'époque anthropocène, l'âge de l'homme. En prolongement de l'exposition au niveau 1, une série d'œuvres d'art portant sur l'anthropocène est présentée au niveau 5 d’Aros.


Un certain nombre d'artistes s'engagent envers l’importance de l'impact humain actuel sur la nature sous forme de défis environnementaux et d'épuisement des ressources naturelles de la planète. De nombreux artistes contemporains utilisent les récits culturellement construits sur la nature et tentent de faire émerger les idées d’une nature singulièrement pure et brute à faire resurgir. D'autres envisagent un monde différent - après l'apocalypse amenée par l'homme - à la merci de la nature comme un possible salut pour la planète. Dans ce scénario, la nature sera victorieuse et continuera d’exister alors que l'existence de l'homme sera menacée.

Les artistes présentés : Per Kristian Nygård, Meg Webster, Mark Dion, Harrison Studio, Joan Jonas, Pamela Rosenkranz, Olafur Eliasson, Diana Thater, Richard Long et Damian Ortega, Darren Almond.




ARoS Triennale, Le Jardin - Le Passé. ARoS Kunstmuseum, Aarhus

© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2017. Tous droits réservés

Exposition du 8 avril au 10 septembre 2017. Aros Kunstmuseum, Aros Allé 2, 8000 Aarhus (Danemark). Tél. +45 87 30 66 00. Ouverture du mardi au dimanche de 10h à 17h, nocturne le mercredi jusqu’à 22h.










 





 



























 





 











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