Pine’s Eye

Talbot Rice Gallery, Edinbourgh (Ecosse)

29.02 - 19.12.2020

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Communiqué de presse

 

La Talbot Rice Gallery et l'Université d'Edimbourg présentent Pine's Eye, une exposition explorant la relation entre l'homme et la nature avec des œuvres de Firelei Báez, Beau Dick, Laurent Grasso, Alan Hunt, Torsten Lauschmann, Ana Mendieta, Kevin Mooney, Beatriz Santiago Muñoz, Taryn Simon, Johanna Unzueta, Lois Weinberger et Haegue Yang.









































 


















































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Exposition du 29 février au 19 décembre 2020. Talbot Rice Gallery, The University of Edinburgh - EH8 9YL Edinburgh (Ecosse).

Ouverture du mardi au samedi de 10h à 17h. Entrée libre.












 







 











 





 



























 





 











Pine’s Eye, Talbot Rice Gallery, Edinbourgh

© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2020. Tous droits réservés

Haegue Yang, The Intermediate – Long Neck Woman Upside Down, 2016. Artificial straw, powder-coated steel stand, casters, plastic fans, rattles, artificial plants, Saekdong fabric, Indian bells, 182 x 123 x 110 cm. Courtesy of Galerie Chantal Crousel, Paris. Photo: Studio Haegue Yang.

Haegue Yang, The Intermediate – Long Neck Woman Upside Down, 2016. Artificial straw, powder-coated steel stand, casters, plastic fans, rattles, artificial plants, Saekdong fabric, Indian bells, 182 x 123 x 110 cm. Courtesy of Galerie Chantal Crousel, Paris. Photo: Studio Haegue Yang.

Osant briser l'héritage du modernisme, Pine’s Eye s’intéresse aux cultures autochtones - avec des œuvres inédites et une performance par des artistes Kwakwaka’wakw - avec les esprits, les contes populaires, la magie et les histoires de la forêt. À la recherche de figures, d'idées et d'énergies anciennes qui ont survécu au colonialisme, à l'industrialisation et au désenchantement, l’exposition présente des formes de résistance vitales pour nous en ces temps de crise environnementale.


Firelei Báez s'appuie sur les mythologies de la diaspora africaine, le folklore et les mouvements politiques mondiaux pour créer un langage visuel de résistance et de résilience qui peut ouvrir les récits historiques à de nouvelles éventualités futures. À travers ses masques, Beau Dick (1955-2017), un chef des Kwakwaka’wakw, s’inspire des coutumes et des êtres mythiques qui offrent une perspective critique sur la cupidité incontrôlée de la société de consommation. Le chef héréditaire Alan Hunt et la communauté Kwakwaka’wakw présentent seize nouveaux masques qui seront portés lors d'une cérémonie appelée Atlakim ("Danse des esprits de la forêt") à Édimbourg, la première du genre à l'extérieur du Canada. Laurent Grasso insémine un phénomène mystérieux dans des images de style Renaissance pour bouleverser notre idée eurocentrique du progrès, dans une autre perspective remettant en cause les limites de la représentation objective par rapport aux énergies des territoires autochtones. Torsten Lauschmann réinvente le rituel à l'ère moderne, utilisant différentes technologies pour créer des hybrides mécaniques et numériques, des automates et des machines sonores. Les dessins d'Ana Mendieta (1948-1985) reflètent les symboles puissants qu'elle a utilisés pour explorer les anciennes coutumes et unir son corps à la Terre.


Kevin Mooney réinterprète le passé colonial de l'Irlande et son patrimoine culturel étouffé dans l’Histoire en imaginant des rencontres entre les traditions folkloriques irlandaises et celles des Caraïbes. Beatriz Santiago Muñoz réalise des films documentaires centrés sur l'écologie ravagée de son Porto Rico natal, explorant les relations entre les plantes, les gens, la magie et l'écologie. Avec Paperwork and the Will of Capital, Taryn Simon recompose les arrangements floraux qui apparaissent sur les photographies documentant la signature des traités, accords commerciaux et diplomatiques. Johanna Unzueta fait allusion aux techniques de tissage Maya provocantes à travers une grande fresque réalisée in situ qui intègre des objets sculpturaux évoquant les traces de la tactilité pendant le travail. Lois Weinberger voit le jardin comme l'antithèse de la nature - ordonnée, conçue, réalisée à l'échelle humaine - et présente ici des photos et des dessins qui reflètent son travail avec les plantes poussant dans les friches, et installe une invasion lumineuse des champignons des arbres. Haegue Yang présente un ensemble nouvellement conçu de sculptures de la série The Intermediates au sommet d'un graphique au sol en forme de nonagone avec un nouvel élément sonore synthétisant sa propre voix, mélangeant des idées de modernité, d'aliénation, de traditions païennes et de cultures folkloriques pour troubler les hiérarchies habituelles.


Pine’s Eye est soutenu par Creative Scotland, avec un partenariat complémentaire du Conseil des Arts du Canada, de l’Institut Henry Moore et du Haut-commissariat du Canada au Royaume-Uni.
















Archives 1er semestre 2020

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