Communiqué de presse
Dans l'exposition The Wood for the Trees, quatre artistes examinent la relation entre l'homme et la nature de différentes manières à travers leur travail.
Andy Holden
Dans Natural Selection, l'artiste britannique Andy Holden (Bedford, 1982) donne un rôle prépondérant aux oiseaux, à leur pouvoir de prédiction, à leur créativité et à leur extinction imminente. Le travail traite également de la culpabilité et de la prise de responsabilité. Pyramid Piece est une œuvre dans laquelle Holden se réconcilie avec son sentiment de culpabilité : il a un jour prélevé une petite pierre à une pyramide en Égypte.
Une histoire sociale de la collecte des œufs consiste également à freiner la passion pour la collecte. Un corbeau parlant nous raconte l'histoire de la collecte des œufs en Grande-
Dans l’nstallation vidéo A Natural History of Nest Building, le père Peter Holden, un célèbre ornithologue britannique, et son fils Andy évoquent différents types de nids d’iseaux, de sites de nidification et de matériaux. Lors de l’vocation de ces structures en tant que scientifiques, l’rtiste y voit plutôt la créativité et la beauté.
Holden utilise des ondes sonores visualisées électroniquement (oscillogrammes) du chant des oiseaux pour son Silent Spring. Dans le jardin de sculptures, il a placé trois pièces en bronze représentant ces ondes sonores : les Augures. Le titre fait référence à la pratique romaine consistant à prédire l’venir en observant les oiseaux.
Dans les travaux d'Eija-
Pour sa série Limen – « seuil » ou « transition » – l'artiste français Julian Charrière (Morges, 1987) prend des photographies aériennes numériques du paysage désorientant du nord du Groenland. Il n’ a aucun repère provenant de maisons, d’rbres ou d’nimaux. Le temps change constamment et la frontière entre le ciel et la terre est souvent imperceptible. Le paysage y est en constante transition.
Pour imprimer ses photographies, Charrière utilise une technique de gravure développée au XIXe siècle : la photogravure, dans laquelle les photographies sont imprimées sur papier à l'aide de plaques gravées.
Charrière compose les couleurs de ses photogravures en broyant des matériaux du paysage du nord du Groenland en pigments : pierres, argile morainique, gravier, suie et bactéries. Ceux-
The Settlement (Indoor) de l'artiste belge Hans Op de Beeck (Turnhout, 1969) fait penser à un plateau de tournage désert où une scène pourrait advenir à tout moment. Au milieu de l'eau noire et doucement ondulante se dresse un village miniature de couleur grise composé de maisons sur pilotis. L'ensemble est entouré d'un haut mur noir. Comme dans un théâtre, les visiteurs peuvent prendre place dans la salle pour contempler l’nsemble. Op de Beeck offre un lieu de contemplation et crée un espace pour l'imaginaire de l'observateur : « J'espère donner au spectateur un sentiment de calme, de tranquillité, et à partir de là, je glisse d'autres questions : comment nous sommes, comment nous vivons, comment nous traitons du temps et de l’space ». Pratiquement rien ne se passe dans la colonie miniature ; seule la surface de l'eau bouge légèrement, reflétant les lumières et les maisons. Tout comme les vagues déferlantes constantes au bord de la mer ou les flammes d'un feu de bois calment et éclaircissent l'esprit, The Settlement (Indoor) crée également un espace de réflexion.
Andy Holden, The Opposite of Time (A Social History of Egg Collecting) (still), 2017.
Expositions du 23 mars au 15 septembre 2024. Kröler-
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Archives 2ème semestre 2024