Communiqué de presse
Le Grazer Kunstverein débute le programme de son 30e anniversaire avec une grande exposition personnelle de l'artiste belge Philippe Van Snick (Gand, 1946) comme une continuation de son exploration dans les notions d'abstraction sociale. L'exposition couvre près de cinq décennies et retrace l'évolution du corpus très cohérent du travail de l'artiste, mieux connu pour son approche post-
Dans les années 70, Van Snick a développé un intérêt pour les méthodes systématiques qui le conduisent à formuler une couleur uniforme et un système numérique. Cela lui a permis de créer un corpus de travail régulier dans les décennies suivantes. Pour l'artiste, la lumière et la couleur sont à la fois des descriptions objectives scientifiques ainsi que des codes subjectifs inspirés par notre expérience quotidienne. La notion de temps, en particulier le dualisme du jour et de la nuit et la lumière et l'obscurité qui signifie son passage, est souvent explorée dans des œuvres qui soulignent la relation empirique entre le spectateur et son/ses environs. En se situant dans le domaine de la peinture et la sculpture, les préoccupations dominantes du modernisme sont invoquées en remettant en cause l'autonomie de l'œuvre et l'abstraction géométrique comme un langage universel.
Les précoces oeuvres conceptuelles photographiques et cinématographiques de l'artiste constituent l'épine dorsale de l'exposition dans laquelle les observations quotidiennes sont extraites et formalisées.
Exposition du 12 mars au 22 mai 2016. Grazer Kunstverein, Palais Trauttmansdorff, Burggasse 4 -
Philippe Van Snick, Dag & Nacht, Maankaart (Day & Night, Map of the moon), 1985. Courtesy Collection Koen Deprez.
L’exposition personnelle de Philippe Van Snick est co-
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