Liz Larner, Don’t put it back like it was

Walker Art Center, Minneapolis (Etats-Unis)

30.04 - 04.09.2023

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Communiqué de presse


Au cours des trois dernières décennies, l'artiste américaine Liz Larner, née en 1960 et installée à Los Angeles a exploré les possibilités matérielles et sociales de la sculpture d’une manière innovante et surprenante. Aujourd'hui, elle est l'une des artistes les plus influentes de sa génération engagée avec ce médium. L'utilisation de matériaux par Larner va du traditionnel - bronze, porcelaine, verre et acier - à l'inattendu : cultures bactériennes, gaze chirurgicale, sable et cuir. Tous sont choisis pour leurs propriétés physiques, les associations historiques qu'ils détiennent ou les réponses émotionnelles qu'ils suscitent. Avec ces éléments, elle crée des œuvres qui peuvent être délicates ou agressives, méticuleusement conçues ou indisciplinées et informes.










































 


















































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Liz Larner : Don’t put it back like it was, co-organisée par le Walker et le SculptureCenter, New York, constitue la plus grande exposition de l'artiste depuis 2001. Présentant des œuvres produites entre 1987 et 2021, la présentation au Walker Art Center agrandit l'exposition précédente au SculptureCenter en ajoutant plusieurs sculptures, dont la plupart n'ont jamais été exposées aux États-Unis. Les œuvres présentées incluent les premières expériences de Larner avec des processus biochimiques et des machines prédatrices, des installations qui s'adaptent ou défient librement l'architecture de l'espace, et des œuvres murales et au sol plus récentes en céramique.

L’exposition Liz Larner : Don’t put it back like it was est accompagnée d'un catalogue entièrement illustré, publié par Dancing Foxes Press, avec des contributions de la commissaire de l'exposition Mary Ceruti, directrice exécutive du Walker Art Center, de Connie Butler, conservatrice en chef au Hammer Museum, Los Angeles, de Catherine Liu, auteur et professeur d'études cinématographiques et médiatiques à l'Université de Californie, Irvine et de la poétesse, dramaturge et artiste de performance Ariana Reines.

Dans son ensemble, l'exposition souligne la puissance et la vélléité du travail de Larner de reconsidérer les objets dans l'espace physique non seulement comme une question de proportions architecturales, mais aussi comme des constructions sociales, genrées et psychologiques. Au fur et à mesure que ses objets s'affirment dans l'environnement de la galerie, ils se rebellent contre un héritage de pratique sculpturale et une compréhension de l'espace physique qui a été largement façonné par (ou crédité) par les hommes. Rencontrer ces œuvres oblige à prendre conscience de notre propre présence incarnée et de notre relation à cet espace.

L'exposition explore les manières dont Larner a étudié à la fois le potentiel matériel de la sculpture et sa relation avec le spectateur, mettant en avant les thèmes clés qui ont motivé son travail : la dynamique entre le pouvoir et l'instabilité, la tension entre la surface et la forme, et l'interdépendance des objets avec notre corps.

Des œuvres telles que Corner Basher (1988) et Orchid, Buttermilk, Penny (1987) évoquent la destruction et la décomposition comme forces créatrices. Les sculptures réalisées en tissu souple ou en métal, comme Bird in Space (1989) ou Guest (2004), s'adaptent physiquement et modifient notre perception des espaces architecturaux dans lesquels elles sont présentées. L'œuvre 2 as 3 and Some, Too (1997–1998) - réalisée à partir de papier de mûrier, d'acier et d'aquarelle - ressemble à deux cubes imbriqués, mais comme dans un dessin à main levée, ses lignes se sont effondrées et adoucies en une forme détendue qui résiste à la géométrie rigide ou à une apparence de stabilité. V (planchette) (2013), une forme en aluminium recouverte de papier peint, semble se déformer au fur et à mesure que nous nous déplaçons autour d'elle. L'exposition présente également une sélection des œuvres céramiques les plus récentes de Larner réalisées au cours de la dernière décennie, dans lesquelles elle a utilisé l'imprévisibilité des processus de façonnage, de cuisson et d'émaillage pour créer des surfaces qui font allusion à la fois au paysage et à la peinture abstraite ainsi qu'aux éléments trouvés dans la nature.

Commissaire d’exposition : Mary Ceruti, directrice exécutive du Walker Art Center.













Exposition du 30 avril au 04 septembre 2022. Walker Art Center, 725 Vineland Place - Minneapolis, MN 55403 (Etats-Unis). T .+1 612 375 7600. Ouverture le jeudi de 11h à 21h, vendredi et samedi de 11h à 20h.


 

 







 











 





 



























 





 











Liz Larner, Don’t put it back like it was, Walker Art Center, Minneapolis, Etats-Unis

© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2022. Tous droits réservés

Liz Larner, No M, No D, Only S & B, 1990. Walker Art Center, T. B. Walker Acquisition Fund, 2020



Liz Larner, No M, No D, Only S & B, 1990. Walker Art Center, T. B. Walker Acquisition Fund, 2020

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