Gian Paolo Striano, Naples, Terre de confrontations
Blindarte Contemporanea, Naples (Italie)
28.10 -
Communiqué de presse
Blindarte contemporanea présente la nouvelle exposition de l’artiste Gian Paolo Striano, qui dédie sa deuxième exposition dans la galerie à sa ville natale, Naples. L’artiste la réalise en citant le célèbre commentaire du politicien napolitain Matteo Imbriani Renato, Territoires en friche. Pour l’artiste, l’Irrédentisme, mouvement revendicatif par lequel les Italiens réclamèrent à partir de la fin du XIXème siècle certaines régions comme la Dalmatie, le Trentin, se bat pour son autonomie vis-
C’est principalement à travers le choix et l’utilisation de certains matériaux que Gian Paolo Striano construit une exposition qui se transforme en voyage dans son propre territoire : les bunkers cachés pris d’assaut de la Camora, la mer polluée de la baie de Naples tout comme la côte sableuse de Bagnoli par les usines sidérurgiques d’Italsiders. Ce sont les symboles d’un pays qui a toujours essayé de modifier son histoire propre, sans avoir la capacité de trouver une solution et qui demeure dans un état irrémédiablement inchangé.
La première salle de la galerie abrite une grande installation, Undercroft, où quatre éléments volcaniques et des débris provenant de carrières illégales sont disposés pour former un espace rectangulaire afin de représenter les lieux où les patrons du crime passent leur vie misérable, dans une auto-
Le second espace de la galerie présente La Luna a Marchiaro, commutateur symbolique en marbre représentant la ville de Naples, avec le rythme de la lumière intense de la réflexion de la lune sur la mer, reproduite par l’artiste durant une nuit d’été en 2011. Le flash lumineux se reflète dans la grande photographie montrant la baie de Naples vue de nuit, symboliquement noire remplaçant la lumière réelle par un éclairage artificiel, pour rappeler indéfiniment les vains espoirs et les problèmes actuels de la ville.
English
Exposition du 7 septembre au 2 novembre 2012. Rio de Janeiro, divers lieux (Brésil).
© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés
Expositions internationales en cours
Le nom OiR, "Rio" épelé à l'envers, se réfère précisément à l'idée de penser à la ville d'une autre manière. Le projet vise à relancer et rafraîchir la tradition d'appeler le regard d'un étranger sur le paysage de Rio de Janeiro, initiée lorsque les aventuriers et les explorateurs européens des premières expéditions ont amarré leurs bateaux dans la baie pour tenter d'explorer et de traduire les mystères de ce nouveau territoire. Plus récemment, cette tradition a été reprise dans les essais de penseurs illustres tels que l'anthropologue franco-
Selon Dantas, l'art public a aussi un aspect social important, car « il rassemble les gens de différentes classes sociales autour d'un concept qui leur redonne la faculté d'ouvrir les yeux à la nouveauté et à leur patrimoine propre, tout en créant des espaces uniques, des lieux de réunion et des points de repère dans la ville. »
Les oeuvres réalisées dans la phase initiale du projet sont inspirées par le thème "Le Milieu", qui, selon les mots du conservateur, se concentre sur « l'espace que nous occupons, ce qui nous unit.. »
Gian Paolo Striano, Steel Shore, 2011, sand of the arena of Bagnoli, dimensions variables. Courtesy Blindarte Contemporanea, Naples
© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés
Exposition du 28 octobre au 30 novembre 2011. Blindarte Contemporanea, via Caio Duillo 4d-
Gian Paolo Striano, La Luna a Marechiaro, 2011. Photographic Print, Fresnel lens, electricity, enamelled iron, 165 x 75 cm