Communiqué de presse
La 16e Biennale d'Istanbul, organisée par la Fondation d'Istanbul pour la culture et les arts (İKSV), organisée par Nicolas Bourriaud, s'intitulera Le septième continent.
Design : ONAGÖRE
L’un des effets les plus visibles de l’Anthropocène, la nouvelle ère géologique caractérisée par l’impact des activités humaines sur la planète, provoque la formation d’une énorme masse de déchets appelée «Le septième continent» -
Aujourd'hui, nous admettons que la division canonique occidentale entre nature et culture a pris fin. La théorie de l'Anthropocène a contribué à cette prise de conscience sur l'impact des activités humaines sur la nature qui génère un monde inextricable où la culture se réintègre dans la nature et inversement. Parallèlement, en raison des interconnexions croissantes entre les cultures ainsi que du développement des transports et des flux migratoires, les centres anciens se transforment en mégapoles abritant une multitude de micro-
Le septième continent évoque une anthropologie d'un monde excentré et une archéologie de notre époque. Il définit l’art d’aujourd’hui comme un archipel d’enquêtes diverses sur la vie mondiale, retraçant les traces de l’activité humaine sur la Terre et son impact sur ses habitants non humains.
Le contexte d’Istanbul est particulièrement bien choisi pour cette thématique, car la ville et le pays tout entier ne sont pas encore très sensibilisés aux méfaits des déchets plastiques. Dans la capitale, les habitants utilisent encore 400 sacs plastiques par an pour une durée de 15 minutes en moyenne, abandonnés n’importe où… et le tri des déchets n’existe presque pas. Une grande sensibilisation à organiser sur place!
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