Prendre soin du climat : réimaginer les futurs planétaires partagés

MAK Musée des Arts appliqués, Vienne (Autriche)

28.05 - 03.10.2021

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Communiqué de presse

Notre planète la Terre est un organisme vivant unique et tous ses habitants sont essentiels. Depuis plus de 4,5 milliards d'années, elle fournit l'habitat commun à d'innombrables espèces qui vivent en dépendance mutuelle et forment la biosphère. Il est temps de redéfinir notre relation avec cette planète et sa diversité biologique et culturelle et de prendre soin d'elle, de l'aimer et de la protéger pour les générations futures.

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Thomas Wrede, Rhonegletscher-Panorama II [Rhône Glacier Panorama II], 2018. Courtesy of Beck & Eggeling. © Thomas Wrede/VG Bild-Kunst, Bonn.

L'exposition multidisciplinaire CLIMATE CARE: Reimagining Shared Planetary Futures est la principale contribution du MAK à la Biennale de Vienne pour le changement 2021, qui appelle à un changement de mentalité avec sa devise PLANET LOVE: Climate Care in the Digital Age. L'exposition présente un panorama multiformel de contributions en art, design, architecture, urbanisme, recherche, technologie, activisme, et de diverses initiatives sociales et culturelles qui illustrent des concepts pionniers et une émancipation pleine d'espoir pour un grand changement de civilisation. Des approches émotionnelles aux solutions concrètes, l'exposition réfléchit sur les innombrables potentiels pour réimaginer l'avenir de notre planète Terre dans un parcours polyvalent.

Les premiers volets de l'exposition sont consacrés à ce changement de perspective essentiel. Ils présentent des concepts et des projets qui traduisent l'urgence de défendre une planète qui est elle-même un organisme et qui requiert nos soins. De tels soins ont le potentiel de créer un environnement prospère avec la capacité de se rétablir et de se régénérer.

L'équipe en charge de l'exposition part du principe que la protection du climat est un point de départ idéal pour le développement prospectif d'un avenir commun « plus qu'humain ». À travers des informations sur les conséquences drastiques de l'exception humaine vécue au cours des siècles, qui nuit à la planète à un rythme exponentiel, l'exposition porte un appel à considérer l'interdépendance de toutes les espèces et la pertinence d'une vision biocentrique du monde.

Notre société a besoin d'une vision holistique qui se concentre sur une multitude de micro-révolutions et d'actions écologiques afin de saisir les leviers qui doivent être soulevés pour un changement global et systémique. Le chapitre « Imaginaires » est présenté comme une recherche collective d'idées, d'outils et de stratégies de conception pouvant être appliqués dans des domaines choisis de notre vie quotidienne, tels nourrir, habiter, déménager et générer, pour fournir des impulsions et une inspiration positives.

Tout au long de l'exposition, des projets de conception prototypes, des œuvres d'art, des modèles architecturaux, des stratégies urbaines et des processus innovants basés sur la technologie prouvent que la collaboration interdisciplinaire, les initiatives ascendantes et l'application des connaissances autochtones peuvent créer des solutions réalistes et réalisables qui auront un impact durable sur le contexte plus large.

Ensemble, nous pouvons prendre position pour un avenir partagé et alternatif de notre planète Terre. On n'a pas de temps à perdre. Commençons aujourd'hui et engageons-nous dans CLIMATE CARE !

Commissaires de l'exposition :

Anab Jain, designer et co-fondateur, Superflux

Hubert Klumpner, architecte, urbanthinktank_next

Marlies Wirth, conservatrice, Digital Culture et MAK Design Collection

Christoph Thun-Hohenstein, directeur général du MAK et responsable de la Biennale de Vienne pour le changement

Exposition du 28 mai au 03 octobre 2021. MAK Musée des Arts appliqués, Stubenring 5 - 1010 Vienne (Autriche). Tél.: +43 1 711360. Ouverture le mardi de 10h à 21h, du mercredi au dimanche de 10h à 18h.

Thomas Wrede, Rhonegletscher-Panorama II [Rhône Glacier Panorama II], 2018. Courtesy of Beck & Eggeling. © Thomas Wrede/VG Bild-Kunst, Bonn.