Peter Regli, Reality Hacking

CAN, Neuchâtel (Suisse)

17.04 - 30.05.2010


01.05 - 19.06.2010

01.05 - 19.06.2010
















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Communiqué de presse


Les réalisations artistiques de Peter Regli, regroupées sous le label de Reality Hacking (www.realityhacking.com), ont longtemps investi les lieux les plus improbables, la plupart du temps en extérieur et de façon plus ou moins spontanée. Il évitait ainsi soigneusement les lieux d’art et leurs publics avertis, afin sans doute de jouir d’une plus grande liberté dans la distorsion de la perception et des interprétations de la réalité qu’il propose ainsi à un public non préparé. En pratiquant de la sorte depuis 1995 Peter Regli est devenu sa propre institution.


Pourtant, depuis quelques années, Regli agit également dans les musées et centres d’art (MAC, Santiago du Chili, 2006; Helmhaus, Zürich, 2007, etc). Si le public change, l’artiste parvient tout de même à conserver un effet de surprise et de subversion en se jouant des règles de l’art. Le projet qu’il propose au CAN se construit en quelque sorte autour d’un hacking de l’histoire et de l’histoire de l’art.


















































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Exposition du 7 septembre au 2 novembre 2012. Rio de Janeiro, divers lieux (Brésil).

© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés


Expositions internationales en cours

Le nom OiR, "Rio" épelé à l'envers, se réfère précisément à l'idée de penser à la ville d'une autre manière. Le projet vise à relancer et rafraîchir la tradition d'appeler le regard d'un étranger sur le paysage de Rio de Janeiro, initiée lorsque les aventuriers et les explorateurs européens des premières expéditions ont amarré leurs bateaux dans la baie pour tenter d'explorer et de traduire les mystères de ce nouveau territoire. Plus récemment, cette tradition a été reprise dans les essais de penseurs illustres tels que l'anthropologue franco-belge Claude Lévi-Strauss et l'écrivain autrichien Stefan Zweig.

Selon Dantas, l'art public a aussi un aspect social important, car « il rassemble les gens de différentes classes sociales autour d'un concept qui leur redonne la faculté d'ouvrir les yeux à la nouveauté et à leur patrimoine propre, tout en créant des espaces uniques, des lieux de réunion et des points de repère dans la ville. »

Les oeuvres réalisées dans la phase initiale du projet sont inspirées par le thème "Le Milieu", qui, selon les mots du conservateur, se concentre sur « l'espace que nous occupons, ce qui nous unit.. »







Archives 2010

Peter Regli, Reality Hacking Archives, 2008

Peter Regli, Reality Hacking Archives, 2008

AMERIGO VESPUCCI & LE BIG DIPPER

Comme on le sait, le prénom du navigateur et explorateur italien Amerigo Vespucci a été attribué aux deux continents américains en 1507 par le géographe Martin Waldseemüller. Cette appellation est en fait une erreur étant donné que Colomb a été le premier européen à fouler le sol du continent sud-américain, qui devrait donc s’appeler Colombie (pour autant bien sûr que l’on ne tienne pas compte des centaines de milliers d’indigènes). Par la suite, beaucoup d’historiens ont même considéré Vespucci comme un usurpateur (un hacker), remettant en doute la réalité historique de ses voyages. Vespucci y est pourtant bien allé, guidé par la grande ours (the Big Dipper), qui lui indiquait le nord, comme à tous les autres navigateurs.

L’installation de Regli au CAN propose en quelque sorte une image figée est décalée du périple de Vespucci. L’artiste porte ici un regard ironique sur la rhétorique des centres d’art qui s’auto-définissent souvent comme des espaces de grande liberté et de prise de risques. Liberté et risques qui semblent en effet bien légers en comparaison de l’air du grand large et des dangers qui entouraient les expéditions maritimes du XVe.

La Grande Ourse pointe le nord, et si Vespucci s’est rendu en Amérique du sud, elle symbolise aussi le magnétisme qu’exerce l’art nord-américain du XXe sur les artistes européens. Ainsi la technique du dripping reprise et détournée par Regli au CAN, constitue une forme d’hommage à (et de piratage de) Jackson Pollock, « star » de l’art étasunien. Pollock avait d’ailleurs réalisé une toile intitulée Reflection of the Big Dipper. On pourrait aussi interpréter cette installation comme une référence aux Spalsh Pieces de Richard Serra, ou encore comme une forme de Land Art d’intérieur.

Enfin, la deuxième signification de l’expression Big Dipper désigne le grand huit, ce manège forain, qui réduit ici ironiquement l’art à un divertissement, même si ce dernier reste vertigineux. La teneur exacte de cette installation ne sera pas dévoilée jusqu’au vernissage afin de conserver l’effet de surprise et de découverte de ce nouveau continent reglien.

Commissaire de l'exposition : Arthur de Pury

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Peter Regli, Reality Hacking, CAN, Neuchâtel

Exposition du 17 avril au 30 mai 2010. CAN / Centre d'art de Neuchâtel, 37 rue des Moulins - 2000 Neuchâtel. Tel.: +41 (0)3 27 24 01 60. Ouverture du mercredi au dimanche de 14h à 18h, nocturne le jeudi jusqu’à 20h.




GRRR JAMMING SQUEAK constitue la nouvelle oeuvre réalisée par l'artiste italienne Paola Pivi sur invitation de la ville de Rotterdam dans le cadre de "Sculpture International Rotterdam". Installée au Coolsingel, l'un des plus grands boulevards de la ville, au coin de l'espace piéton Stadhuisplein traversant le centre ville, GRRR JAMMING SQUEAK est un studio d'enregistrement parfaitement professionnel ouvert à chacun à toute heure. Accessible à tous, d'entrée libre, pour jouer de la musique avec les sons des animaux, cette nouvelle proposition de Paola Pivi n'est pas seulement un don généreux et joyeux à la ville, ses habitants et ses visiteurs ; c'est aussi une opération engagée, impliquant le visiteur, qui redéfinit l'idée de l'art dans le domaine public.




GRRR JAMMING SQUEAK est installé dans un bâtiment de deux étages avec une façade vitrée donnant sur la rue. Le studio fait appel aux technologies avancées, géré par des ingénieurs du son et équipé d'un lot complet d'instruments - avec un saxophone et un synthétiseur, une batterie, etc. La grande salle double insonorisée peut accueillir des personnes seules ou des groupes. Entièrement libre, ouvert aux musiciens, experts mais aussi aux amateurs, débutants et musiciens improvisés, une seule condition est requise pour tous : jouer en s'accordant au son d'un animal.




Une large collection d'enregistrements (mis à disposition par la Macaulay Library du Cornell Lab of Ornithology d'Ithaca, NY) offre aux visiteurs le bruit de l'animal de leur choix, qu'il s'agisse d'un cri de souris, du bourdonnement d'une abeille, du rugissement d'un tigre ou d'un ours - pour ne citer que quelques options. Les visiteurs sont invités à entrer et à choisir parmi une centaine d'enregistrements de sons d'animaux pour entendre, jouer, composer, créer, improviser, enregistrer, mixer, faire des sessions, apprendre à jouer (dans les deux sens), ou simplement écouter quelqu'un d'autre avec le bruit d'un animal.
























































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Paola Pivi, GRRR JAMMING SQUEAK

Rotterdam (Pays-Bas)


27.04 - 19.06.2010
















































































































































































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Exposition du 27 avril au 19 juin 2010. Argos Centre for Art & Media, Werfstraat 13 rue du Chantier - 1000 Bruxelles (Belgique). Tél.: +32 (0)2 22 29 00 03.





Beuys : Le plan énergie

Museum Schloss Moyland (Deutschland)


05.09.2010 - 20.03.2011






































































































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Beuys : Le plan énergie, Museum Schloss Moyland

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Traduction du communiqué de presse




Pour la première fois, une exposition est consacrée au concept central de Joseph Beuys, le "Plan Energie". Joseph Beuys a développé ce concept dans l'ensemble de son oeuvre graphique des années 1950 et 1960.




L'exposition présente une sélection de quelque 200 dessins au Musée du château Moyland. Certains sont restés inédits jusque là; ils sont présentés en dix sections différentes dédiées à l'idée force de ces oeuvres: le "plan énergie". Le Musée du château Moyland abrite la plus grande collection au monde des premières oeuvres de Joseph Beuys.








Exposition du 5 septembre 2010 au 20 mars 2011. Museum Schloss Moyland, Am Schloss 4 - 47551 Bedburg-Hau /Kleve.



Peter Regli, Reality Hacking n°235, Karoo, South Africa, 2006

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