Otobong Nkanga, D’où je viens

Tate St Ives (Royaume-Uni)

21.09.2019 - 05.01.2020

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Communiqué de presse

 

Otobong Nkanga (née en 1974 à Kano, au Nigéria) vit et travaille à Anvers, en Belgique. Sa pratique multidisciplinaire en tapisserie, dessin, photographie, installation, vidéo et performance, aborde les politiques de la terre et ses relations avec le corps, ainsi que les histoires denses et complexes de l'acquisition et de la propriété de terres. Otobong Nkanga relie des fils qui révèlent les enchevêtrements des corps, des terres et des ressources naturelles. Cette exposition est une première dans un musée britannique.







































 


















































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Exposition du 21 septembre 2019 au 05 janvier 2020. Tate St Ives , Porthmeor Beach - St Ives TR26 1TG (Royaume-Uni). Ouverture du lundi au dimanche de 10h à 17h20.













 







 











 





 



























 





 











Otobong Nkanga, D’où je viens, Tate St Ives

Otobong Nkanga a créé plusieurs nouvelles œuvres pour l'exposition à la Tate St Ives, notamment une peinture murale in situ, une installation sculpturale et une performance. L’exposition dévoile également des œuvres récentes comme le textile tissé et les photographies The Weight of Scars (2015), l'installation Tsumeb Fragments (2015) et le tapis imprimé au chromojet From Where I Stand (2015), aux côtés de peintures et de photographies réalisées à partir du milieu des années 2000, dont plusieurs sont dévoilées publiquement pour la première fois.


Les travaux d’Otobong Nkanga portent sur les processus et les conséquences de l’extraction des ressources naturelles d’un point de vue éthique, humain et matériel. Elle explore la transformation des minéraux en produits de base désirables, notamment l'utilisation de mica dans des produits de maquillage pour donner de l'éclat et de la brillance, commentant la valeur accordée à la culture matérielle, souvent au détriment de l'environnement.


L'exposition dissémine divers îlots d'œuvres dans l'espace de la galerie. Un certain nombre d’entre elles sont liés aux recherches d’Otobong Nkanga sur des sites tels que l’ancienne mine de Tsumeb en Namibie, qui reflètent son intérêt plus général pour des lieux "vidés" par les processus d’extraction, tant du point de vue de la terre que des hommes. D'autres œuvres comme Solid Manoeuvres (2015) portent des échos des actions mécaniques de l'excavation elle-même, tandis que From Where I Stand (2015) constitue un espace de questionnement et de réflexion. Otobong Nkanga produit également une nouvelle performance sur les histoires locales et mythologiques et les histoires de paysages.


Otobong Nkanga a reçu une mention spéciale à la 58e Biennale de Venise pour son exploration continue des médias dans les politiques de la terre, du corps et du temps. Elle a reçu le prix Yanghyun 2015 et le prix de l'art belge 2017. En 2019, elle a reçu le prix Ultimas-Flamand pour la culture et, avec Emeka Ogboh, le prix de la Sharjah Biennial 14.


Otobong Nkanga a déjà présenté des performances et des installations à la Tate Modern en 2012 et 2015. Elle a exposé de manière internationale, avec des expositions personnelles à Bolzano en Italie (2018), au Musée d'art contemporain de Chicago (2018), au Pirelli HangarBicocca, Milan (2017) et à Dublin, en Irlande (2017). Elle a exposé dans de récentes expositions collectives, notamment: Artes Mundi 8, National Museum Cardiff 2018; Manipuler le monde, Moderna Museet, Stockholm, Suède 2017, ainsi que dans la documenta 14 et de nombreuses biennales, notamment celles de Venise, Dakar, Lyon, Berlin, Gwangju, Sharjah, Göteborg, La Havane, São Paulo et EVA International.


 


 












© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2019. Tous droits réservés

Otobong Nkanga, The Weight of Scars, 2015 (detail). Courtesy of the artist and Galerie In Situ – Fabienne Leclerc, Paris. © photo: M HKA.

Otobong Nkanga, The Weight of Scars, 2015 (detail). Courtesy of the artist and Galerie In Situ – Fabienne Leclerc, Paris. © photo: M HKA.


 

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