Communiqué de presse
2017 marque la 10ème année de présence du Centre d’Art Contemporain du Luxembourg belge sur le site de Montauban-
L’exposition présentée cet été, Métallifère, réfère comme son nom l’indique à l’histoire sidérurgique du site en rassemblant des œuvres privilégiant le métal comme support.
L’exposition Métallifère s’est élaborée en prenant en compte la double spécificité des lieux : celle d’un ancien site métallurgique dont la particularité est d’être situé en pleine nature, histoire oblige. Les oeuvres sélectionnées ont donc l’ambition de dialoguer avec le passé de l’endroit, de s’inscrire dans son site et dans ses vestiges architecturaux, d’utiliser les cimaises et même les surfaces extérieures de l’Espace René Greisch (structure elle-
On pourrait aussi dire que l’ensemble propose un bref aperçu de la sculpture contemporaine, pour peu que l’on puisse qualifier ainsi les oeuvres proposées, à l’heure où le décloisonnement des disciplines est plus que jamais avéré.
En fonction du passé des lieux, le support privilégié de toutes ces oeuvres est le métal -
Un des points communs des artistes rassemblés pour cette manifestation serait celui d’une interrogation sur le statut hybride de leurs oeuvres, sur les matériaux utilisés et le plus souvent détournés de leur fonction d’origine. C’est en ce sens que l’on peut parler de «sculptures», le matériau de base servant avant tout de support à une recherche nouvelle ou à l’approfondissement d’une démarche déjà initialisée et confirmée ici.
L’autre point commun est celui de l’utilisation du métal; à partir de là, toutes les possibilités sont ouvertes. L’exposition montre la variété de la démarche de chacun des artistes, comme celle des supports et des techniques utilisés. Plaques de métal perforées ou traitées à l’acide, tuyaux parallèles dressés à la verticale, ressorts accumulés ou étirés, rails autoroutiers reconfigurés, fil de fer barbelés utilisés comme jamais, structures aux références biomorphiques ou végétales, il s’agit presque à chaque fois de matériaux bruts retravaillés par les artistes.
Plusieurs oeuvres ont été réalisées spécifiquement ou revues spécialement pour l’occasion en tirant justement profit des opportunités offertes par ce lieu à nul autre pareil et du coup particulièrement stimulant y compris avec les contraintes qu’il induit.
Se confronter à une matière ancestrale -
Avec Vincent Barré, Éric Baudart, Daniel Buren, Peter Downsbrough, Véronique Joumard, Abdul Rahman Katanani, Xavier Mary, Nicolas Schöffer, Valérie Vogt.
Commissariat: Bernard Marcelis
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Exposition du 1er juillet au 3 septembre 2017. Centre d’Art du Luxembourg Belge, rue de Montauban -