Archives 2ème semestre 2015

Andorre Land Art Biennale Internationale 2015

Les 7 paroisses d’Andorre

10.09 - 10.10.2015

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Extraits du dossier de presse


L’Andorre vous accueille avec la joie de vous présenter un grand événement culturel, la première édition de l'Andorre Land Art Biennale Internationale (ALA'2015). Il devrait être surprenant, magique, kaléidoscopique, interactif, contagieux, ludique et très international, avec une touche de sensibilisation à l'environnement. En un mot, ce sera un choc culturel déterminé, aucun doute à ce sujet.



































Andorre Land Art Biennale Internationale 2015

25 artistes

8 pays participants

23 œuvres et installations

1 installation de réalité augmentée

1 conférence d’ouverture

5 expositions photographies

1 espace d’éducation et de création : la RAS Zone

8 intervenants

1000 écoliers

1 pays avec la passion de la culture


Andorre Land Art est une activité culturelle partagée par l'ensemble du pays. C’est une initiative parrainée par les principales institutions publiques d'Andorre (le gouvernement, le Parlement et les conseils paroissiaux, entre autres), avec la coopération des grandes entreprises (Andorra Telecom, FEDA, et autres). Les sept paroisses du pays se partagent la scène, offrant des lieux uniques, exclusifs aux installations d’oeuvres d'art. Des talents internationalement reconnus comme les artistes britanniques Martin Hill et Phillipa Jones installés en Nouvelle-Zélande - qui seront d'ailleurs présentés à la conférence d'ouverture, l'artiste nord-américain Stuart Williams, l'artiste française Marie-Hélène Richard, l’artiste britannique Joseph Ford, l'artiste belge qui vit en France David Vanorbeek et l'artiste espagnol dEmo, prennent part à cette première célébration de la Biennale, que ce soit par des œuvresin situ ou à travers la présentation de photographies. Egalement présents : les artistes andorrans Miquel Mercè, Susanna Ferran, Frédéric Hoffmann, Sara Valls, Nerea Aixàs, Jordi CASAMAJOR, Monica Armengol, Rafel Contreras, Pere Moles, Tito Farré et Anna MANGOT, ainsi que Xavier Puente de la Catalogne, Eudald Alabau, Jordi Solé, Víctor Mata et Josep Lluís Vendrell.

La mission de l'ALA est très claire et a habité l'esprit des organisateurs dès le premier jour: améliorer la valeur de l’énorme patrimoine naturel et culturel d'Andorre en construisant un paysage contemporain; en d'autres termes, d'interpréter par le biais d'une manière différente un lieu, une région, un pays ...

25 artistes apposent leur marque personnelle sur le paysage d'Andorre lors de la première Biennale Internationale de Land Art en Andorre. Et ils le font dans des endroits qu'ils ont eux-mêmes choisis parmi une longue liste de propositions offertes par les organisateurs. Ces endroits sont situés dans les sept paroisses du pays: Canillo, Encamp, Ordino, La Massana, Andorre-la-Vieille, Sant Julià de Lòria et Escaldes-Engordany.

La plupart de ces installations sont éphémères, une caractéristique essentielle du Land Art: si les matériaux utilisés sont tirés de la nature, les œuvres d'art sont exposées aux aléas des changements de l'environnement. Cependant, certaines seront pérennes, témoignant de cette première célébration de la Biennale pour les nombreuses éditions à venir.

Une mante monumentale en prière, un coq d'or et un âne blanc en contraste flagrant, allumettes tombées hors de la poche d'un géant dans la cour d'un musée, une ligne blanche droite au milieu d'un éboulis qui peut être vue de partout, d'énormes sphères orange qui semblent flotter au milieu d'un carré, une façade enveloppée avec des tissus colorés et un tronc d'arbre brûlé, sculpturalement tordu dans un espace dédié à la retraite sont quelques-unes des pièces qui éclairent Andorre avec une toute nouvelle manière de comprendre l'art comme quelque chose d’inextricablement lié à l'environnement dans lequel il est conçu et installé.


Détails sur quelques oeuvres


David Vanorbeek, Praying Mantis
La sculpture, créée en 2006, mesure 250 x 200 x 150 cm. Elle a été réalisée avec du fil galvanisé recyclé dans les vignobles du sud de la France, un matériau qui a tendance à rouiller avec les pesticides qui sont utilisés. Cette sculpture pèse environ 100 kg.

Marie-Hélène Richard, Bois de poche
On pourrait dire qu'il n'y a pas de fumée sans feu. Les allumettes et le tabac sont comme larrons en foire. Au Musée du tabac, un ensemble d’allumettes 24 fois plus grand que la taille normale usuelle entrent dans un dialogue ludique avec l'architecture du lieu. Certes, elles sont tombés dans la poche d'un géant qui doit les regretter. Les allumettes ont leur place dans le musée car ils accompagnent le fumeur de pipe, une espèce en voie de disparition, l'allume-feu, qui est presque éteint, et le petit vendeur d’allumettes, qui maintenant fait seulement partie du monde des contes...

Miquel Mercé, Longitud Sense Amplada
L'objectif de cette pièce est de créer un geste dans un paysage qui soit rigide, géométrique, précis ou synthétique en raison de sa matière, de sa couleur et de sa forme. C’est une ligne droite, ce qui n’existe pas dans la nature, dans une couleur vive. En fait sa teinte choisie est une couleur la plus « anti naturelle" possible, en contraste total avec le paysage existant mixte, qui est composé de tons de gris, vert et orange. Cette ligne ne questionne pas seulement notre prise de conscience de la réalité de ce paysage en Andorre; elle manifeste la frontière très marquée et contrastée entre le monde urbain et le monde naturel. Mesurant 3 x 150 mètres, la pièce est située et fixée sur les pierres de l'éboulis de Tartera de Carroi.


Stuard Williams, Cinq sphères oranges
Cette installation a voyagé pendant une période de deux ans et demi, faisant son chemin à travers des sites urbains et ruraux aux États-Unis et en Europe. Le projet a été publié dans le magazine LA VIE et dans différents journaux en France, en Italie et en Allemagne. L’indemnité pour le droit d'auteur a permis au projet de continuer à voyager, pour finalement atteindre un total de 16 installations. Parmi d'autres sites, les sphères d'Orange ont été exposées à Cannon Beach, Oregon; au château d'Azay-le-Rideau, en France (où les cinq grandes sphères flottaient sur la douve); à Palisades Park à Santa Monica, en Californie; aux «Sheep’s Meadows» dans Central Park, New York; au Telegraph Hill à San Francisco, en Californie; à Mill Valley, en Californie (où les cinq sphères semblaient entrer dans une maison privée) et à Filisur, bourg suisse de haute montagne. Et elles sont maintenant présentes en Andorre.


Pere Moles, Estripagecs
"Estripagecs" (littéralement, "Déchireur de vestes") est un ensemble sculptural composé de cinq grands totems qui prennent la forme de cinq estripagecs (barres métalliques pointues qui sont souvent placées dans les fenêtres irrégulièrement pour empêcher les gens d'entrer dans un bâtiment. Le nom, Estripagec, provient du fait même de déchirer les "vestes" des voleurs. Ces barres métalliques font partie du patrimoine culturel et architectural de l'Andorre, et les pièces originales de cette installation sont les exactes répliques des barres de la paroisse d'Ordino. L'élément du totem est un objet ou un être surnaturel ou animal qui dans les mythologies de certaines cultures devient l'emblème de la communauté ou de l'individu. Cet emblème peut inclure un nombre varié d'attributs et de significations. Dans le totémisme, comme dans le land art, cet emblème est également interprété comme une relation symbolique entre la nature et l'être humain.


Rafel Contreras, Circulus
Rafel Contreras présente Circulus, sa première incursion dans le monde du Land Art. Le projet est un concept simple, un travail sur les interrelations entre le monde minéral et le monde végétal et la communication entre les observateurs. Le nom de cette installation vient du latin : diminutif de cirque, cercle. Un cercle se referme, représentant l'unité, la perfection. Il est le symbole du ciel par rapport à la terre et il est identifié comme une protection. Avec ce projet, Contreras vise à exprimer la relation entre les mondes minéral et végétal. Un cercle de pierres autour d'un arbre. Le cercle de pierre sert de protecteur à l'arbre et dans le même temps crée une différence entre intérieur et extérieur, ce qui crée une circonférence. L'artiste dit qu'il est particulièrement intéressé à voir ce qui se passera avec le passage du temps: le développement de la nature à l’intérieur et à l'extérieur de l'installation. L’oeuvre devra supporter les différentes saisons de l'année, les phénomènes liés au climat, les animaux, etc. De plus, que feront les gens quand ils passeront près d’elle ? Vont-ils simplement l'observer, respecter l'installation ou vont-ils l’abîmer ?















Exposition du 10 septembre au 10 octobre 2015. Divers lieux dans les 7 paroisses d’Andorre.






















 





 











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