A distance lunaire

De Hallen, Haarlem (Pays Bas)

12.09 - 19.11.2009


01.05 - 19.06.2010
















Précédent Suivant

Communiqué de presse


A distance lunaire est une exposition collective internationale présentant des oeuvres de Anna Barribal, Jeroen Eisinga, Ceal Floyer, Aurélien Froment, Douglas Gordon, Christoph Keller, Zilvinas Landzbergas, David Maljkovic et Charlotte Posenenske.


Une exception faite concernant Charlotte Poseneske (1930-1985), les artistes présents dans l'exposition sont tous nés autour de 1969, l'année où Neil Armonstrong et Edwin 'Buzz' Aldrin furent les premiers à poser le pied sur la surface de la lune (à peu près au moment où Charlotte Posenenske a décidé d'arrêter de produire des oeuvres). C'était il y a quarante ans. Les images de la l'alunissage ont montré une nouvelle image du monde : un monde où la technologie devient omniprésente, et en même temps un monde où se développe un grand scepticisme quant à la "vérité des images. Encore aujourd'hui, il existe des individus qui ne croient pas que l'homme a été sur la lune.


Quel impact le développement des technologies, de la globalisation et de la mobilité peut-il avoir sur notre expérience du monde ? A distance de la lune présente des vidéos, des collages, des dessins, des sculptures et des installations, créées par un groupe international d'artistes - des travaux qui explorent d'une part la relation entre l'image et son sens et d'autre part notre perception de la réalité à l'ère numérique.


Certains d'entre eux fournissent un enregistrement apparemment objectif de phénomènes naturels et analysent les structures sous-jacentes du cosmos, de la nature et de la conscience. Leurs approches ne sont pas sans rappeler les méthodes de recherche scientifiques. Mais au final, les oeuvres de l'exposition transmettent plutôt une nostalgie, un sentiment caractérisé ici par une expérience alternative du temps, où les événements se succèdent dans un rythme plus lent, comme c'est le cas dans les rêves et l'évocation du souvenir.


"La vérité est précisément ce qui a été fait", observe le philosophe italien Giambattista Vico au début du XVIIIe siècle. Pendant la période moderniste, l'art a toujours cru posséder le pouvoir de faire des déclarations à valeur universelle. Aujourd'hui, un nombre croissant d'artistes semble partager la conviction que la réalité est une construction de l'esprit de l'individu. L'exposition scrute systématiquement la relation entre logique et subjectivité.


Sehnsucht (2002), de Jeroen Eisinga, oeuvre de la collection de De Hallen Haarlem, a été choisie pour cette exposition. On y voit un zèbre mort couché sur une bâche à damier noir et blanc. Eisiga a pris des photographies du zèbre au cours du processus de sa décomposition, puis les a numérisé pour créer une séquence cinématographique. En conséquence on voit le cadavre se boursoufler puis se recroqueviller. L'enregistrement apparemment objectif d'un phénomène naturel s'est pas sans rappeler un rapport scientifique, mais le film devient plutôt un transmetteur de sentiments de malaise, de vide, d'absence et de futilité.


Cette oeuvre a été choisie pour une raison précise : elle est exemplaire des récents achats de De Hallen Haarlem et de sa politique d'acquisition, qui met l'accent sur une tendance décrite par la critique d'art Jörg Heiser comme le "conceptualisme romantique". Heiser décrit ainsi la volonté d'un groupe croissant d'artistes à la recherche de sens. Dans leur désir, ils combinent des méthodes apparemment rationnelles avec des objectifs hors de portée (et donc romantiques). Ainsi le conceptuel se retrouve lié à la poésie et à la mélancolie.


Dans la vidéo Théâtre de Poche (2007) d'Aurélien Froment, on suit un magicien distribuant des images provenant de différents contextes et les recombinant de manière associative. La vidéo s'inspire du magicien des années 1900 Arthur Lloyd, connu également comme "l'indice des cartes de l'homme". N'utilisant pas les trucages de la prestidigitation, son répertoire consistait en l'apparition sur sa veste de toutes les images possibles, depuis la tour penchée de Pise à un reçu de pharmacie.



























































English


Exposition du 7 septembre au 2 novembre 2012. Rio de Janeiro, divers lieux (Brésil).

© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés


Expositions internationales en cours

Le nom OiR, "Rio" épelé à l'envers, se réfère précisément à l'idée de penser à la ville d'une autre manière. Le projet vise à relancer et rafraîchir la tradition d'appeler le regard d'un étranger sur le paysage de Rio de Janeiro, initiée lorsque les aventuriers et les explorateurs européens des premières expéditions ont amarré leurs bateaux dans la baie pour tenter d'explorer et de traduire les mystères de ce nouveau territoire. Plus récemment, cette tradition a été reprise dans les essais de penseurs illustres tels que l'anthropologue franco-belge Claude Lévi-Strauss et l'écrivain autrichien Stefan Zweig.

Selon Dantas, l'art public a aussi un aspect social important, car « il rassemble les gens de différentes classes sociales autour d'un concept qui leur redonne la faculté d'ouvrir les yeux à la nouveauté et à leur patrimoine propre, tout en créant des espaces uniques, des lieux de réunion et des points de repère dans la ville. »

Les oeuvres réalisées dans la phase initiale du projet sont inspirées par le thème "Le Milieu", qui, selon les mots du conservateur, se concentre sur « l'espace que nous occupons, ce qui nous unit.. »







Archives 2009

A gauche : Aurélien Froment, Théâtre de poche, 2007. Lambda print de vidéo HD, 12 mn, 100 x 75 cm. Collection G + W Nederland. Courtoisie Motive Gallery, Amsterdam.

A droite : Charlotte Posenenske, Vierkantrohre Serie DW, 1967. Corrugated cardboard. Charlotte Posenenske Estate.

A droite : Jeroen Eisinga, Sehnsucht, 2002. film 14 mm, h/w, 8'47 mn. Collection Frans Hals Museum (De Hallen Haarlem)



Sous le titre Compositions parallèles, David Maljkovic combine des collages de photographies issues du milieu dans lequel il a grandi avec des images fragmentées de guides de conception moderniste de décoration intérieure. Il explore comment les vestiges de la Yougoslavie socialiste se lient à ses souvenirs personnels des lieux de son enfance.

L'artiste lituanien Žilvinas Landzbergas a été invité à créer une installation pour le cabinet de De Hallen Haarlem. S'appuyant sur les qualités spécifiques des matériaux de construction, Landzbergas imagine des situations où les spectateurs deviennent partie prenante du spectacle, un jeu où les acteurs sont absents et où les éléments et les objets jouent les rôles principaux.

Ceal Floyer réunit des objets du quotidien triés selon un modèle circulaire. Dans un processus continu de collecte, Floyer les ordonne constamment de manière différente, il existe plusieurs versions de l'oeuvre Helix.

En présentant des démarches d'artistes qui affichent un attrait pour le traitement de données (fragmentation, duplication, répétition, décélération, catégorisation, etc.), Lunar Distance étudie les manières dont on peut trouver une réponse à la question ultime de savoir comment, à notre époque, nous appréhendons le monde à travers "l'image". Cela s'applique également aux travaux d'Anna Barriball, Douglas Gordon, Crhistoph Keller et Charlotte Posenenske également inclus dans cette exposition. En fin de compte, les oeuvres de Lunar Distance fait référence à des désirs bien spécifiques : notre soif de vérité, d'objectivité et d'impartialité. En d'autres termes, à notre désir d'innocence morale et politique.

Le titre de l'exposition, Lunar distance, fait référence à une ancienne méthode de navigation qui prend la position de la lune et des étoiles pour points de référence. Utilisant le sextant, une invention du 18ème siècle, le navigateur est capable de déterminer l'heure du méridien de Greenwhich. Elle est ensuite comparée à l'heure locale, et le résultat détermine sa position.

Commissaire de l'exposition : Suzanne Wallinga



Exposition du 12 septembre au 19 novembre 2009. De Hallen Haarlem, Grote Markt 16 2001 DJ Haarlem (Pays-Bas). Ouverture du mardi au samedi de 11h à 17h, dimanches et jours fériés de 12h à 17h.


Entrée libre tous les jours de 10h à 17h




Cargo Précieux, exposition collective dont Paul Lloyd Sargent assure le commissariat, est la seconde consacrée dans l'année au programme de résidences où les artistes sont invités à transformer l'espace de la galerie pendant la durée de l'exposition, offrant au public d'être le témoin de l'évolution du travail des artistes et de leur environnement. Pendant les deux mois de durée de l'exposition, Sargent doit travailler sur place les 20, 30 et 31 mars, puis le 1er avril, et du 6 au 8 avril pour réaliser Not To Scale, une carte en relief des Grands Lacs et du Canal St Lawrence, entièrement constituée d'objets trouvés illustrant le système d'écluses, les canaux et chemins d'eaux utilisés pour voyager depuis l'Océan Atlantique jusqu'aux ports de chacun des Grands Lacs.




Sargent organise également l'exposition d'art contemporain et de design d'artistes et de militants intéressés par les questions du transport international contrariant les déplacements régionaux et locaux, les réseaux d'approvisionnement contre ceux d'élimination des déchets, l'épuisement des ressources face au développement durable, la consommation par rapport à la réutilisation.




Parmi les artistes présentés on peut citer: Center for Land Use Interpretation (CLUI), Center for Urban Pedagogy (CUP), Thomas Comerford, Compass Group qui travaillent au MRCC, Thomas Frank, Sabine Gruffat et Bill Brown, Chris Jordan, Stella Marrs, Mary Mattingly, Lize Mogel, Stephanie Rothenberg, Sam Sebren, The Waterpod ™ Project, et Alex Young.


Paul Lloyd Sargent est un artiste multidisciplinaire, éditeur vidéo indépendant et écrivain vivant entre Brooklyn, Syracuse et Wellesley Island, NY. Les recherches et l'oeuvre artistique de Sargen portent sur l'histoire et l'impact de l'industrie maritime internationale sur l'écologie, l'économie et les communautés le long des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent et font appel aux nouvelles technologies, à la cartographie radicale, au militantisme écologique et au développement durable développés en tant que pratique artistique.




























































Expositions à venir et en coursExpositions à venir et en coursArchives 2012

Archives 2011Archives 2010

Archives 2009Archives 2008

Archives 2004

Paul Lloyd Sargent, Cargo précieux

Université de Buffalo (USA)


18.03 - 15.05.2010






























































































































































































PrécédentSuivant

Archives 2010


English
















Exposition du 25 mars au 8 mai 2010. Michael Kohn Gallery, 8071 Beverly Boulevard - Los Angeles, CA 90048 (USA). Tél.: 323 658 80 88. Ouverture du mardi au vendredi de 10h à 18h, le samedi de 11h à 18h.




Sprüth Magers London est heureux de présenter la première exposition personnelle de l'artiste Jean-Luc Mylayne dans sa galerie de Londres. En 1976, Jean-Luc Mylayne a pris la décision de vendre sa maison, sa voiture et tous ses biens afin de poursuivre son travail, accompagné uniquement de sa femme et collaboratrice, Mylène. Depuis sa France native, il a été attiré par les ciels et les terres arides de Santa Fe, du Nouveau Mexique et, plus récemment, par Fort Davis au Texas, les étapes de ces travaux étant montrées dans cette exposition.




Photographe autodidacte et féru de philosophie, la démarche artistique de Mylayne pourrait d'abord sembler articulée à ses images d'oiseaux prises subrepticement. En y regardant de plus près, Mylayne est engagé dans une exploration de la temporalité et de la relation de l'homme à la nature et à l'environnement dans lequel nous vivons et de la manière dont nous les percevons. Ce n'est qu'en 2004, dans un ranch situé à proximité de l'Observatoire McDonald à Fort Davis, que Mylayne a pu réaliser un rêve d'enfance: "Depuis que j'ai eu dix ans, indique l'artiste, j'ai su que je viendrais ici pour les Bluebirds. Je souhaitais en particulier avec ces trois espèces d'oiseaux d'Amérique du Nord à cause de leur incroyable couleur bleue. J'ai cherché longtemps, très longtemps le lieu où je pourrais voir ces trois espèces en même temps."




























































Expositions à venir et en coursExpositions à venir et en coursArchives 2012

Archives 2011Archives 2010

Archives 2009Archives 2008

Archives 2004

aMAZElab, L’Île verte - le potager urbain

Milan (Italy)


14-19.04.2010
























































































































































































PrécédentSuivant

Archives 2010


English
















Exposition itinérante. Projet Île Verte, aMAZElab.




GRRR JAMMING SQUEAK constitue la nouvelle oeuvre réalisée par l'artiste italienne Paola Pivi sur invitation de la ville de Rotterdam dans le cadre de "Sculpture International Rotterdam". Installée au Coolsingel, l'un des plus grands boulevards de la ville, au coin de l'espace piéton Stadhuisplein traversant le centre ville, GRRR JAMMING SQUEAK est un studio d'enregistrement parfaitement professionnel ouvert à chacun à toute heure. Accessible à tous, d'entrée libre, pour jouer de la musique avec les sons des animaux, cette nouvelle proposition de Paola Pivi n'est pas seulement un don généreux et joyeux à la ville, ses habitants et ses visiteurs ; c'est aussi une opération engagée, impliquant le visiteur, qui redéfinit l'idée de l'art dans le domaine public.




GRRR JAMMING SQUEAK est installé dans un bâtiment de deux étages avec une façade vitrée donnant sur la rue. Le studio fait appel aux technologies avancées, géré par des ingénieurs du son et équipé d'un lot complet d'instruments - avec un saxophone et un synthétiseur, une batterie, etc. La grande salle double insonorisée peut accueillir des personnes seules ou des groupes. Entièrement libre, ouvert aux musiciens, experts mais aussi aux amateurs, débutants et musiciens improvisés, une seule condition est requise pour tous : jouer en s'accordant au son d'un animal.




Une large collection d'enregistrements (mis à disposition par la Macaulay Library du Cornell Lab of Ornithology d'Ithaca, NY) offre aux visiteurs le bruit de l'animal de leur choix, qu'il s'agisse d'un cri de souris, du bourdonnement d'une abeille, du rugissement d'un tigre ou d'un ours - pour ne citer que quelques options. Les visiteurs sont invités à entrer et à choisir parmi une centaine d'enregistrements de sons d'animaux pour entendre, jouer, composer, créer, improviser, enregistrer, mixer, faire des sessions, apprendre à jouer (dans les deux sens), ou simplement écouter quelqu'un d'autre avec le bruit d'un animal.
























































Expositions à venir et en coursExpositions à venir et en coursArchives 2012

Archives 2011Archives 2010

Archives 2009Archives 2008

Archives 2004

Paola Pivi, GRRR JAMMING SQUEAK

Rotterdam (Pays-Bas)


27.04 - 19.06.2010
















































































































































































PrécédentSuivant

Archives 2010


English














Exposition du 27 avril au 19 juin 2010. Argos Centre for Art & Media, Werfstraat 13 rue du Chantier - 1000 Bruxelles (Belgique). Tél.: +32 (0)2 22 29 00 03.





Beuys : Le plan énergie

Museum Schloss Moyland (Deutschland)


05.09.2010 - 20.03.2011






































































































PrécédentSuivant

Archives 2010


Beuys : Le plan énergie, Museum Schloss Moyland

© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés


English

Deutsch








Traduction du communiqué de presse




Pour la première fois, une exposition est consacrée au concept central de Joseph Beuys, le "Plan Energie". Joseph Beuys a développé ce concept dans l'ensemble de son oeuvre graphique des années 1950 et 1960.




L'exposition présente une sélection de quelque 200 dessins au Musée du château Moyland. Certains sont restés inédits jusque là; ils sont présentés en dix sections différentes dédiées à l'idée force de ces oeuvres: le "plan énergie". Le Musée du château Moyland abrite la plus grande collection au monde des premières oeuvres de Joseph Beuys.








Exposition du 5 septembre 2010 au 20 mars 2011. Museum Schloss Moyland, Am Schloss 4 - 47551 Bedburg-Hau /Kleve.



© ArtCatalyse International / Marika Prévosto 2012. Tous droits réservés

A distance lunaire, De Hallen, Haarlem Artcatalyse International